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La course de relais | Historique ; Définition ; Règlement


La course de relais |  Historique ; Définition ; Règlement

     

Histoire de la course de relais 

Les courses de relais occupent une place à part dans l’ensemble des spécialités athlétiques. Elles se distinguent en effet des autres épreuves par leur caractère collectif qui s’opposent à l’aspect individuel valorisé dans les autres secteurs de l’athlétisme. Ce sont bien ici des équipes qui s’opposent, luttent, perdent ou triomphent, et l’effort individuel n’est qu’une composante de l’effort collectif. Cette solidarité, cette fraternité clairement recherchée s’explique par les origines historiques de ce type d’épreuve.


D'abord purement utilitaire, les courses de relais ont été créés dans le but d’accélérer la transmission des messages et nouvelles et ne présentaient pas le caractère compétitif qu’elles ont de nos jours. C’est en particulier dans le milieu des hommes amenés à lutter contre le feu qui va se développer la mode d’opposer des équipes de relais, et ce dans un but d’entraînement. Les pompiers américains imaginent en effet des compétitions dans lesquelles des formations s’affrontent sur des distances variables en se transmettant un fanion. L’idée est bientôt reprise par les étudiants et, dès la fin du 19ème siècle, les universités ont pris l’habitude d’organiser des compétitions sportives presque uniquement consacrées à des courses de relais.

Popularité par les Etats-Unis, ce type d’épreuve va peu à peu conquérir le vieux continent et, en 1908, aux jeux olympiques de Londres, le premier relais officiel international est instauré. Il s’agit d’un relais à l’américaine dans lequel la distance totale est fractionnée en parcours de longueurs différentes (200m+400m+800m).
C’est en 1912, aux jeux de Stockholm, que les classiques relais 4x100m et 4x400m sont officialisés. Le règlement est alors un peu plus contraignant que de nos jours, puisque le relayeur doit se tenir à l’intérieur de la zone de transmission de 20m, ce qui représente un frein à ses possibilités d’accélération. Il faudra attendre 1963 pour que soit donnée, pour le 4x100m, l’autorisation d’effectuer un élan, 10m en avant de cette zone.

Définition :

Les courses de relais (4 × 100 m et 4 × 400 m) sont des épreuves par équipes de    quatre coureurs ; chacun d’entre eux effectue une distance imposée, appelée relais, puis passe le témoin (un bâton rigide et creux) à un coéquipier. Le passage du témoin doit s’effectuer dans une zone de 18 m. Dans l’idéal, le receveur et le passeur doivent courir à leur vitesse maximale et se trouver à environ 2 m l’un de l’autre au moment de la transmission du bâton.

Règlement:

Dans les compétitions internationales, il n’existe que trois relais :

le 4x100m,

le 4x200m

le 4x400m.

Les marques officielles sur la piste

Ces mesures ne sont valables que pour le 4x100m et le 4x200m. la zone d’accélération est supprimée pour les distances supérieures.

      Les marques personnelles

Si un coureur doit tracer des marques pour lui-même, il le fera à l’intérieur de son couloir.

Le témoin

C’est le tube lisse de 28 à 30 cm de longueur et de 12 à 13 de circonférence. Il ne doit pas peser moins de 50g.

Le passage du témoin

Le témoin doit être porté pendant toute la durée de la course. Le transfert de ce témoin d’un coureur à un autre se fait de la main à l’intérieur des zones de relais.
Seule, la position du témoin par rapport aux limites de cette zone est jugée (et non pas la position des coureurs).
En cas de chute du témoin, le concurrent qui l’a fait tomber peut le ramasser à condition :
     - De ne pas gêner les autres concurrents, s’il doit sortir de son propre couloir pour le rechercher 
        - De reprendre sa course de l’endroit de la chute du témoin.

Analyse didactique :

Logique interne : Course d’équipe durant laquelle un témoin, transmis d’un coureur à un autre, doit parcourir une distance donnée le plus rapidement possible.

En fait, seul le témoin parcourt la distance totale de la course. C’est en quelque sorte sa vitesse qui sera évaluée. Il sera donc nécessaire qu’il ne décélère à aucun moment, pendant les deux phases de course et de transmission.

      Les problèmes essentiels et facteurs d’exécution (F.E) :

- Le respect du règlement qui autorise la transmission du témoin dans une zone déterminée.

- F.E :

  L’appréciation des vitesses

  L’anticipation des moments de départ

  La mise en action : départ debout

La transmission du témoin à grande vitesse

 F.E :

  L’ajustement des vitesses

  Maîtrise des deux rôles (relayeur et relayé

_  Le choix d’une technique pour faire passer le témoin

- F.E :

-  Placement dans le couloir au moment de la jonction.

Les objets d’enseignement :

LES RELAIS COURTS :

-  La réaction à un signal visuel :
La mise en action :

Les relais longs

APPROCHE PHYSIOLOGIQUE :

 Sur le plan individuel :

- Déclencher des actions en utilisant des repères visuels/auditifs.

-  Maintenir la vitesse maximale acquise jusqu’à la jonction.

-  Transmettre l’engin sans perturber le rythme de la course.

 Sur le plan collectif :

- Ajuster le placement des coéquipiers au moment de la transmission du témoin et pendant la mise en action du relayé.

Approche technique :

En fait seul le témoin parcourt la distance totale de la course .c’est en quelque sorte sa vitesse de déplacement qui sera évalué. Il sera donc nécessaire qu’il ne décélère a aucun moment, tant dans les périodes portées (phase de course) que dans les périodes de transmission (phase de passage).le travail de la technique et de l’aspect physique chercheront à répondre à ce double objectif.

a- Les phases de course :

Durant cette période, la vitesse de déplacement de témoin se confond avec celle de l’athlète qui le porte. Tout l’élément technique qui régit la course de vitesse reste valable.

b- Les phases des courses en virage :

Signalant toutefois que les courses de relais sur piste se déroulent, en partie en virage. La course en virage présente en particularité qu’il sera bon d’aborder systématiquement .il faudra en particulier :

-travailler la fréquence d’appui afin de mieux résister a la force centrifuge.

-serrer la corde au plus près (gain de distance)

c- La transmission :

Depuis la création des courses de relais, de multiples procédés pour parfaire cette transmission on été expérimenté. Dans le but de diminuer la distance parcourue par chaque athlète et de réduire le temps de transmission. Citons pour mémoire les différentes méthodes :

Les deux partenaires sont pratiquement au même niveau. Le relayé transmet le témoin par un  mouvement de haut en bas dans la paume du relayeur, cette paume étant tournée vers le ciel.

Avantage : méthode sure, limitant le déséquilibre  des coureurs.

Inconvénient : méthode peut avantageuse du point de vue du gain de terrain, les deux partenaires devant être cote à cote.

2ème méthode :

Le relayeur tend le bras vers l’arrière, la main ouverte présentant la paume vers l’arrière. le pouce est écarté des autres doigts .Le relayé place directement le témoin dans la main du relayeur  par un mouvement de bas en haut.

Inconvénient : la surface de transmission par contact étant réduite, les risques de chute du témoin sont importants.

- L’ajustement des vitesses

Deux éléments sont à considérer : la réaction à un signal visuel et la mise en action.

La vitesse d’arrivée du relayé étant toujours considéré comme maximale ,le relayeur doit chercher à avoir toujours la même réaction .pour cela :il va disposer d’un repère visuel symbolisé par une marque placée sur la piste, et dont la distance aura été au préalable soigneusement testée .quand le relayé passera sur cette marque ,le relayeur devra se mettre en action .il est donc important à développer la notion d’anticipation et la notion d’évaluation de la vitesse d’approche afin d’arriver une grande constance de la part du relayeur.

Celle-ci devra toujours être effectuée à vitesse maximale. Là encore la technique de la mise en action évoquée dans les courses de vitesse est à respecter. Lorsque le relayeur a décidé d’exécuter son départ, il se comporte alors comme un sprinter qui essaie de ne pas se faire rattraper  par un poursuivant.

Si tous ces éléments ont été convenablement respectés et si la distance de la marque déclenchant le départ du relayeur a été bien calculée, la transmission du témoin pourra s’effectuer selon la méthode choisie.

Dans tous les cas, les rôles des coureurs sont clairement définis.

Il est de la responsabilité du relayé ,qui va devoir décider du déclenchement de la transmission .c’est lui ,en effet ,le mieux placé pour juger de la  situation et pour apporter d’éventuels  ajustements a la situation immédiate ;par ailleurs son regard étant orienté dans le sens du déplacement ,sa vitesse de course ne sera pas perturbée .quand il pense être à la bonne distance de son partenaire ,il le prévient par un signal sonore ex :hop ,le relayeur se borna à placer son bras en essayant de maintenir sa vitesse maximal .il est très important que le relayé poursuit son effort au moment de la transmission car toute décélération de sa part entraînerait une mauvaise prise de témoin.

Le passage idéal s’effectue sur le nombre le plus restreint possible de foulée (deux en général) car la transmission entraîne toujours une légère décélération (bras placé vers l’arrière, désynchronisation bras-jambes).

S’il juge qu’il ne va pas pouvoir rattraper son partenaire à temps, il peut émettre le signal de déclenchement du bras plus tôt. Il amène le relayeur à courir quelques foulées dans une attitude contraignante (bras fixé vers l’arrière) qui le ralentira suffisamment pour que la transmission puisse s’effectuer.

Si au contraire, il rattrape très vite son partenaire, il attendra que celui-ci accélère suffisamment avant de déclencher le passage, de telle sorte que le témoin ne soit pas porté par un athlète n’ayant pas atteint sa vitesse maximale.

Particularité de la transmission et de la course :

Dans ces courses ,la vitesse du relayé n’est pas maximal .pour des raisons physiologique(épuisement) ,elle devient inférieure à la vitesse maximal que pourrait acquérir le relayeur dans la zone de passage réglementaire .de plus ,elle peut varier considérablement d’une course à l’autre (mauvaise répartition des efforts ,vent de face ou de dos )l’adaptation des vitesses va donc se faire a l’instant même du relais et cette fois c’est le relayeur qui règle sa vitesse sur celle de son partenaire,

Le départ debout :

La projection du centre de gravité se trouve à la limite de l’appui avant de façon à ce que la moindre poussée de l’appui arrière provoque le déséquilibre recherché ; les bras sont placés pour respecter la synchronisation bras/jambes.

Le départ accroupi :

La projection du centre de gravité se trouve au-delà de l’appui pédestre avant, ce qui rend obligatoirement l’appui manuel .il suffira de supprimer cet appui manuel pour obtenir le déséquilibre recherché, la réaction sera donc plus rapide.

Les premières foulées (la mise en action) :

Nous n’avons séparé cette phase de la phase de départ que pour des raisons de clarté. C’est durant cette phase que l’athlète :

-exprime sa faculté d ‘accélération

-prend son attitude habituelle de pleine course le plus harmonieuse possible (élévation progressive du centre de gravité)

Ce double impératif  va être résolu par le respect de deux éléments biomécanique :

-alignement pied bassin épaule constant ;

-orientation des forces de poussée vers l’avant et le haut ;

La re-synthèse de l’ATP dans l’organisme humain emprunte deux voies principales.

Le processus anaérobie alactique :

Ce processus entre en jeu dès les premières secondes de l’exercice ; son combustible privilégiée est la créatine phosphate CP ;grâce à l’influx nerveux stimuler par la baisse d’ATP intramusculaire ,la CP libère de l’énergie .

CP    C+P+E

Une partie de l’énergie produite permet de re-syntétiser  l’ATP dégradé selon la formule suivante :

ADP+P           ATP

Le processus anaérobie lactique :

Le substrat énergétique privilégié de ce processus est le glycogène musculaire. Sous l’action de l’influx nerveux et en présence de créatine, le glycogène se scinde en unité glucose.

Merci 

Gymnastique ( Saut de main)

من خلال هذا المقال المبسط يعرف القارئ العزيز إحدى الحركات الرياضية المهمة في رياضة الجمباز و التي تقوم على أساس الشقلبة للأمام باستعمال اليدين. و التي بسطت فيها الحديث عن تعريف الحركة و تحليلها الديداكتيكي , و كذلك طرق تحقيق القفزة بشكل صحيح دون تعرض الممارس للخطر. و كذلك خصائص الإنجاز و خصائص التطبيق. و الله ولي التوفيق.

Le livre de Messmer le fascinateur (résumer)  

مرحبا بكل متتبعي مدونة الرياضة صحة و تنويم, نشكر الكل على الوفاء. ترددت كثيرا في نشر هذا الموضوع الذي يتهم فيه صاحبه بالسحر و خاصة حينما ترى المنوم أصبح يتحكم في المنوم بفتح الواو, و هذا ما يجعل المشاهد يدخل في التشكيك أن المنوم بفتح الواو يلعب الدور مع المنوم بكسر الواوا. و أبعد ما يقال في هذا أن المنوم يمارس السحر و الشعوذة لهذا كان لزما عليا توضيح هذا العلم, و إعطاءه حقه في التفسير و إزالة اللبس و الغموض عنه.

 

Le livre de Messmer le fascinateur (résumer)

Le livre de Messmer le fascinateur (résumer)  

شرح محتوى كتاب ميسمير الشهير 

خلال هذه الدورة التكوينية التعريفية بفوائد التنويم سيتم التطرق إلى تلخيص موجز لكتاب شهير لأحد أبرز من قدم التنويم الفرجوي في عدة دول من العالم و يعد رائدا بلا منازع في هذا المجال. معي  كتابه بنسخة الوورد سأقوم بنشر كل الجزءيات التي تجعل منك منوما بارعا فترقبوا نشر التلخيصات الموجزة و الفعالة مع تفسير كل حيتية على حدى.

و خلال هذه تادورة التكوينية الهامة سيتعلم المتتبع أمور تخص الجانب النفسي و الوجداني للشخصية, و كذلك سنتطرق إلى ذكر فوائد تعلم هذا العلم الذي كان مختصرا على الأطباء قديما و بعض علماء الإجتماع و الأطباء النفسانيون. و سنكشف الستار عن أمور أخرى تتعلق بالرابط و العلاقة المتينة بين الرياضة و التنويم و أهمية معرفة الجسم و العقل و وظائفهما, الهام هو معرفة أن الدورة التكوينية ستكون فعلا شيقة و ممتعة و المستفيذ الأول هو من يمارس التنويم الذاتي للتحكم في كل ما يهم جوانب النفس و الذات و تألق المستفيذ في مجالات الحياة. 
سأمد كل المتتبعين بنسخة من الكتاب عند نهاية الدورة التكوينية فسارعوا إلى التسجيل على المدونة من خلال رابط الإشتراك,
 مع وضع تعليق بخصوص الحاجيات التي تريد تعلمها خلال الدورة.
و السلام عليكم و رحمة الله 


نريد تجاوبا كبيرا لنستمر في إعطاء المزيد لمن أراد تعلم فن التنويم 

La sécurité dans l’APSA : GYMNASTIQUE 

La sécurité dans l’APSA : GYMNASTIQUE




Du point de vue des ressources des élèves:

Au niveau moteur:

- utilisation importante du train supérieur, d'où nécessité d'une bonne tonicité musculaire. 
- préservation de la colonne vertébrale: enroulement, gainage.

 Au niveau perceptif:

- développer des repères spatio-temporels (du visuel au kinesthésique).

 Au niveau cognitif:

 -compréhension et respect des consignes de sécurité. 
- anticipation et concentration lors des aides et parades.
 - se connaître afin de s'engager dans des situations adaptées à ses possibilités.

Au niveau affectif: 

gérer ses émotions
- l'APSA gymnastique appréhendé comme une activité d'épreuve peu  s'avérer source d'émotions trop fortes pouvant mener au désengagement.  A contrario, se méfier des élèves "casse-cou", à la recherche "d'émotions fortes".
- accepter le regard des autres: sécurité du point de vue social, importance de créer un climat de maîtrise, plus propice à l'acceptation du regard des autres.

Quelques points de sécurité

La sécurité passive:

 - Aménagement matériel: mise en place des tapis, stabilité des caisses, écartement des barres ...
 - Attention aux tapis trop mous pour les réceptions debout, jonction des tapis. 
 - Replacer régulièrement les tapis qui peuvent bouger suite aux passages répétés.

 La sécurité active:

- Préservation de la colonne vertébrale: rentrer la tête pour des actions "tourner"; gainage.
 - Plier les jambes lors des réceptions debout. 
- Pour une réception en contre-haut d'un salto avant en position assis: arrivé genoux écartés. (risque de sur-rotation).
 - Regarder ses mains pour ne pas s'écrouler lors des renversements corps tendu.
 - s'engager dans l'action en fonction de ses possibilités 
 - savoir sortir de l'activité en toute sécurité …

ex : les balancés aux barres : donner un nombre de balancés limités pour s'arrêter avant  la fatigue musculaire (et ne pas s'écrouler entre les barres parallèles par exemple)  ou avant que les mains "lâchent" (barres asymétriques / fixe)
 Prévoir la sortie (sortie sur le balancé arrière au point haut mort du balancé) 
- les réchappes : 
ex 1 : apprendre l'ATR roulade avant pour permettre à l'élève qui serait  en déséquilibre arrière suite à l'ATR de rouler en toute sécurité plutôt que tomber plat dos.  (Intégrité de la colonne vertébral = enroulement). 
ex 2 : salto arrière à l'arrêt: réception à 4 pattes: les mains en dedans ("qui se regardent"), coudes fléchis (→ protection de l'articulation du coude).

 - Apprentissage des aides et parades.

Exemple de séquence d'enseignement 

Objectif : Être capable de parer un camarade lors d'un élément simple ici l'ATR  (Niveau 1, collège).

 Dispositif : travail en binôme: 1 pareur / 1 gymnaste. 

Critères de réalisation: le gymnaste réalise un trépied et doit rechercher l'équilibre  en plaçant son centre de gravité au-dessus de ses appuis (triangle formé par ses mains et son front). 
Placer un tapis derrière le gymnaste (complémentarité avec l'aide car phase d'apprentissage donc possibilité d'erreur).
 
Le pareur: phase de recherche à partir de 2 questions posées par le professeur: 
Où je dois  me placer par rapport au gymnaste ? 
Où je place mes mains sur le gymnaste ?
 Changement des rôles. Puis dégager de cette phase de recherche des réponses aux questions 
→ mise en commun en classe entière pour dégager des règles d'action efficace pour le pareur.
Ensuite évolution de la situation: Mettre en œuvre les règles énoncées en parant un camarade qui réalise un ATR. 
Faire le lien avec l'apprentissage de l'ATR roulade avant (= réchappe), le pareur devant ralentir la chute vers l'avant en maintenant les jambes du gymnaste.

 Les règles à mettre en œuvre : 

 - se placer à proximité:
 + je suis près, 
 + j'ai de force.
 - se placer à coté du gymnaste. 
 - placer ses mains au niveau des jambes du gymnaste. 
 - être concentré sur l'activité du pratiquant pour anticiper le retour en fente ou la roulade avant. (ne pas attendre qu'il s'écroule : savoir sortir de la situation).

Apports des auteurs en gymnastique sportive

APPORTS DES AUTEURS EN GYMNASTIQUE SPORTIVE

Ce sont des auteurs de la deuxième moitié du 20e siècle. Les principaux sont :

Roland CARRASCO était entraîneur de haut niveau, puis CTR à la Réunion. Il a écrit notamment « Essai de systématique de l’enseignement de la gymnastique aux agrès » (1972), « Pédagogie des agrès » (1977).

Roland CARRASCO s’appuie sur la psychologie de l’enfant et sur l’anatomie fonctionnelle. Il s’appuie également sur une analyse des gestes gymniques pour essayer de voir quelles sont les actions principales, ou schèmes d’actions, pour apprendre à progresser.

Sa méthode est de partir d’une situation que je connais pour arriver à une nouvelle situation. Sa première méthode de travail est de proposer à des débutants des parcours généraux : ce sont les différents schèmes d’actions dans des situations inhabituelles.  Sa deuxième méthode de travail est le circuit training : on reste un certain temps sur un même atelier, contrairement au parcours général. Autre forme de travail, le mini circuit : on travaille un élément sur plusieurs ateliers. La dernière forme de travail est la combinaison ou l’enchaînement : on combine plusieurs éléments.

Paul GOIRAND est professeur à l’UFR STAPS de Lyon. Il a écrit la « Didactique de la gymnastique et EPS » (1990).

Il s’appuie sur les sciences de l’éducation, sur les travaux didactiques des disciplines, sur la philosophie et sur la biomécanique. Il a modélisé l’activité des gymnastes autour de quatre verbes d’action : se déplacer, voler, tourner et se renverser.

Son objectif est de faire de la gymnastique une pratique sociale, une pratique de groupe. Pour développer la communication dans un groupe, il leur demande de mettre en place un code prenant en compte le risque, l’originalité et la virtuosité. Il propose des ateliers où va travailler un groupe sur un thème d’étude. Le groupe va proposer des critères de réalisation. Paul GOIRAND veut programmer le travail jusqu’à l’aboutissement, c’est-à-dire l’enchaînement.

Jacques LEGUET a publié de 1979 à 1989 (« Action motrice en gymnastique sportive »  Vigot  85). Il a été prof en CREPS puis en STAPS à Caen. Il s’appuie sur la psychologie génétique et la neuroscience. Il caractérise l’activité en 12 actions qui peuvent être pratiquées isolément.

·        se recevoir, s’équilibrer

·        tourner sur soi-même

·        se balancer en appuis

·        se balancer en suspension

·        passer en appui renversé

·        passer en suspension renversée

·        se déplacer de façon bipède

·        tenir une attitude

·        passer au sol (ou sur la poutre)

·        faire un va et vient

·        cercler

·        sauter

Ces actions peuvent être coordonnées entres elles.

 ex : sauter et tourner en même temps, sauter comportement modifié pour engager l’action suivante. tourner

 Pour Leguet, enseigner la gymnastique n’est pas apprendre un modèle mais c’est transformer quelque chose que je sais déjà faire. Pour transformer il faut proposer plusieurs situations différentes. Il propose donc différents ateliers centrés sur une action motrice. On ouvre cette action pour la combiner avec d’autres actions.

L’environnement en gymnastique sportive est standardisé : agrès, humains.

L’activité gymnique est individuelle.

La motricité peut être modifiée à cause de la peur de passer sur le praticable devant les autres. Il n’y a pas que la motricité qui travaille, il y a aussi l’affectivité et la dimension cognitive.

 Il va développer différentes activités :

agir : 

le sujet entre en action motrice, côtoie un risque, cherche à faire de mieux en mieux et de plus en plus difficile.

créer :  

il ne faut pas uniquement reproduire un modèle mais chercher de nouvelles possibilités pour agir et faire autrement. Je choisis pour personnaliser et ensuite combiner.

montrer :

  montrer quelque chose de beau, difficile, original qui sera vu et apprécié : enchaînement.

aider :

  contribuer à la réussite des autres, conseiller, donner confiance, coopérer.

                  Leguet dit : « sans les autres on peut mais on peut moins »

         aider : intervenir physiquement        parer : uniquement près à intervenir si chute

évaluer : 

apprécier  une production comme spectateur, observateur, notateur.

organiser :

  prendre en charge un groupe pour gérer par exemple l’ordre de passage, pour mettre en place le matériel.

La gymnastique est une activité sportive mais c’est aussi une activité qui peut être éducative car elle permet le développement de l’affectivité et de la cognitivité de l’individu.

Louis THOMAS et collectif : « gym sportive de l’école aux associations » (1989). Il s’appuie aussi sur la neuroscience et la biomécanique.

La gymnastique est conditionnée par des exigences réglementaires et naturelles.

Le matériel conditionne les réalisations gymniques.

Il définit les principes fondamentaux d’exécution en gym :

·        attitude gymnique : maintient des différents segments du corps par une tonicité musculaire, une bonne souplesse des articulations et une capacité à fixer, à gainer les articulations.

·        le placement des segments : il faut une sensibilité kinesthésique.

·        capacité à faire des impulsions (extension complète des jambes) et des réceptions efficaces (fléchit, souple avec position qui protège la colonne vertébrale).

·        coordination et rythme : système de coordination des mouvements de 2 types :

-         coordination interne : mouvements coordonnés entre eux.

-         coordination externe : lecture d’éléments enchaînés pour créer un enchaînement.

·        être capable de passer du dynamique au statique et inversement : je place un élément dynamique puis un élément statique.

 Il décrit aussi ce qu’est le progrès en gym :

·        exécuter des éléments séparés de plus en plus corrects.

·        amplitude du mouvement de plus en plus importante.

·        complexifier les éléments, apprendre de plus en plus difficile.

·        enchaîner les éléments.

·        savoir maîtriser le risque (ne pas faire compliquer sans savoir faire simple).

 Sa démarche de travail est en 4 phases d’apprentissage qui sont progressives :

·        découverte de l’activité.

·        phase de modelage : phase de réalisation globale de l’élément.

·        phase d’affinage.

·        automatisation par la répétition.


  Deux exemples de classification |
LA GYMNASTIQUE SPORTIVE


Deux exemples de classification  | LA GYMNASTIQUE SPORTIVE


Classification - selon Roland CARRASCO

A partir de ce tableau définissant l'aspect externe du geste gymnique, R. Carrasco définit 10 familles d'éléments qui sont les suivantes :

1 - rotations avant,
2 - rotations arrière,
3 - combinaisons de rotations,
4 - rotations longitudinales,
5 - ouverture - antépulsion,
6 - fermeture - rétropulsion,
7 - placement du dos,
8 - impulsion jambes-bras simultanée,
9 - impulsion jambes-bras alternative,
10 - évolutions giratoires.

Particularités et différences

Roland Carrasco appuie sa définition sur une analyse techniciste de la pratique gymnique.

Ceci correspond à l'aspect visuel des pratiques courantes facilement observables.

De son côté, Jacques Leguet s'appuie sur la motricité de sujets agissant en relation avec un environnement d'agrès. Il met en relation les plans cognitif, affectif et moteur avec l'environnement matériel, humain et institutionnel.


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