Raisons pour s’échauffer
Raisons pour s’échauffer
D'une manière générale, les élèves n’aiment pas s'échauffer
Les quatre bonnes raisons pour s’échauffer
Apporter dans les muscles oxygène et sucres Pourquoi faire?
D'une manière générale, les élèves n’aiment pas s'échauffer
*Récepteur sensoriel
*les fibres afférentes : ce sont les fibres nerveuses
*Un centre nerveux, la moelle épinière qui va intégrer, analyser ce message et élaborer une réponse, un message efférent.
*les fibres efférentes : fibres nerveuses motrices
* Organe effecteur: le muscle.
Les récepteurs sensoriels capables de détecter un étirement du muscle et de convertir ce stimulus en un message nerveux afférent sensitif :
les fuseaux neuromusculaires.
Le fuseau neuromusculaire est un mécano récepteur, constitué de fibres musculaires modifiées. Disposé parallèlement aux fibres du muscle, il est sensible à l'allongement de celui-ci, et traduit un stimulus mécanique en un message nerveux électrique.
Récepteur sensoriel: Fuseau neuromusculaire
les fibres afférentes : ce sont les fibres nerveuses ramifiées sur le muscle dans le fuseau neuromusculaire.
Un centre nerveux, la moelle épinière qui va intégrer, analyser ce message et élaborer une réponse, un message efférent.
les fibres efférentes : fibres nerveuses motrices, qui transmettent au muscle qui s'étire le message efférent, qui lui donne l'ordre de se contracter, ainsi qu'au muscle antagoniste correspond un message inhibiteur (par l'intermédiaire d'un inter-neurone ) qui lui donne l'ordre de se relâcher pour ne pas faire obstacle à la contraction:
le réflexe agit sur la tension musculaire en provoquant le relâchement musculaire.
Le réflexe tendineux a pour tâche de protéger les tendons et leurs muscles associés contre une tension excessive.
Les récepteurs destinés à ce réflexe sont les organes tendineux de Golgi.
Ces derniers se trouvent dans le tendon, près de la jonction avec un muscle
Lorsqu'une tension supplémentaire est appliquée à un tendon, l'organe tendineux de Golgi est stimulé (dépolarisé jusqu'au seuil d'excitation). Des influx nerveux sont générés et se propagent vers la moelle épinière le long d'un
neurone sensitif
À l'intérieur de la moelle épinière, le neurone sensitif fait synapse avec un neurone d'association inhibiteur qui, à son tour, fait synapse avec un neurone
moteur qui innerve le muscle associé à l'organe tendineux de Golgi et inhibe ce dernier neurone.
Ainsi, à mesure que croît la tension sur l'organe tendineux de Golgi, la
fréquence des influx inhibiteurs augmente, et l'inhibition des neurones moteurs du muscle, cause de tension excessive, provoque le relâchement du muscle agoniste.
De cette façon, le réflexe tendineux protège le tendon et le muscle contre les blessures imputables à une tension excessive.
le réflexe tendineux provoque non seulement le relâchement du muscle lié à l'organe tendineux de Golgi, mais aussi la contraction des muscles antagonistes
Pour réaliser des mouvements volontaires dirigés vers un objectif, notre cortex moteur va recevoir de l’information des différentes régions de cerveau.
Ainsi, il sera renseigné sur la situation du corps dans l’espace, sur les objectifs à atteindre et le choix d’une stratégie , sur les souvenirs d’anciennes stratégies …, etc
Le cortex moteur est situé à l’arrière du lobe frontal, juste avant le sillon central qui sépare le lobe frontal du lobe pariétal.
On subdivise le cortex moteur en deux grandes aires,
l’aire 4 et l’aire 6.
L’aire 4, que l’on désigne aussi comme le cortex moteur primaire, forme une mince bande qui longe le sillon central alors que l’aire 6 s’étend immédiatement en avant de l’aire 4.
Le cortex moteur primaire ou aire motrice primaire commande directement l'exécution du mouvement
Le cortex pré moteur interviendrait dans la régulation de la posture, en dictant au cortex moteur une position optimale pour un mouvement donné.
L’aire motrice supplémentaire, quant à elle, semble influencer la planification et l’initiation des mouvements en fonction des expériences passées.
Ces ganglions, ou amas de cellules nerveuses, sont étroitement interconnectés et reçoivent également des informations en provenance de plusieurs régions du cortex cérébral.
Une fois traitée par les ganglions de la base, cette information retourne au cortex moteur en passant par le thalamus.
C’est un contrôleur qui ajuste en permanence l’activité décidée ou programmée avec les changements incessants du corps pour assurer les corrections par le système moteur.
un individu entraîné réagit plus vite et a une position beaucoup plus précise et appropriée par exemple pour rattraper un ballon dans le cadre d'un sport. L'efficacité du mouvement est bien supérieure et plus rapide que pour l'individu non entraîné.
On dit que le mouvement du sportif est devenu "automatique", mais reste "volontaire".
L'entraînement sportif n'est en fait que la recherche du mouvement optimal, le plus perfectionné pour effectuer une action précise, par exemple saisir un objet. Le cerveau, lors de l'entraînement, cherche a atteindre un but précis qui est celui de la recherche du mouvement le plus rapide
Une fois que le cerveau trouve le mouvement optimal pour réaliser le geste, il va le conserver. Il existe donc une mémoire motrice.
Des synapses présentes dans le cerveau, dites en état de "sommeil", vont être "réveillées" et activées
les synapses déjà actives et permettant le geste vont être améliorées; en effet le bouton synaptique est plus grand permettant ainsi une meilleure transmission du message au niveau des synapses (pas plus rapide mais plus efficace
Lorsque le circuit du mouvement est renforcé grâce à son utilisation durant l'entraînement, des molécules de myéline vont se former autour des parois des axones. Ces molécules ont la propriété d'être isolantes. La polarisation au cours des axones est donc plus espacée ce qui permet d'augmenter sensiblement la vitesse du message.
Mes activités de recherche ont été menées depuis 1999 au Laboratoire
de Mécanique
Physique sous la responsabilité du Professeur CID M.
Elles
s’articulent autour de trois axes, très connexes, de part les techniques,
les démarches mises en œuvre et la prise en
compte permanente de la relation dispositif - humain :
l’analyse et la modélisation des mouvements sportifs,
la
biomécanique articulaire et l’interaction environnement - comportement.
L’analyse et la modélisation des mouvements sportifs constitue un axe de
recherche privilégie de part ma formation et de mon poste à l’UFR STAPS.
Principalement centré sur
le mouvement du sportif, il a pour objectif de rechercher une qualité du geste
qui améliore la performance et réduit
les risques
de traumatismes.
L’approche globale du système biomécanique décrit les interactions entre
le sportif
et son équipement et quantifie la performance.
Elle
exploite des techniques spécifiques de métrologie qui doivent prendre en compte
les difficultés des mesures sur le terrain et la complexité des mouvements
étudiés. Pour ce faire, un développement matériel
(dynamomètre
six composantes et analyse vidéo tridimensionnelle et logiciel (SPORTLAB)
a été réalisé par mes soins.
Parallèlement à ces mesures, une
modélisation par éléments finis autorise la simulation et l’optimisation du
geste.
Cet axe a été initié par le
développement d’un dynamomètre 6C par le Professeur Agrégé COUETARD Y.
puis par la thèse de VASLIN P. sur le saut à la perche en 1993.
Par la suite, mon
travail de thèse a conduit au développement d’outils de mesure et de logiciels
d’analyse qui ont servi de base aux futurs travaux sur le sport.
Cette étude sur le saut
à la perche [Mor 1996] a permis de définir les principaux paramètres de la
performance et notamment l’influence du moment exercé sur la perche par
l’athlète [Mor 2007] [Mes 2007].
Par la suite, une
caractérisation de la structure de la perche a été menée par une méthode de
recalage qui a permis de prendre en compte les rigidités locales de la structure
[Mor 2008] dans un modèle éléments finis dynamique
[Mor 2009].
Le cahier des charges d’une perche « sur mesure » correspondant à la fois aux qualités
physiques et techniques du perchiste a été élaboré à l’aide du modèle du
comportement dynamique de la structure...