Latest Post

Course de Haies

Course de Haies


Biodynamique du passage de Haies


COMMENTAIRE

Cette analyse a été réalisée à partir de mesures faites à l'aide de plateformes dynamométriques placées à l'impulsion et à la réception d'un obstacle, doublées pour 5 athlètes, d'une prise de vues. Cette étude particulièrement intéressante a le mérite d'être objectivée par des mesures précises à partir desquelles on est amené à d'autres observations en complément de celles de l'auteur.

Il serait judicieux de procéder à une étude comparée des résultats recueillis à partir d'athlètes de niveau identique, s'organisant de façon différente par nécessité morphologique, et de pouvoir emmagasiner les images et aussi les mesures des forces lors de l'avant dernier appui ainsi que les vitesses de franchissement.

FURETEUSE


Dans tous les articles traitant de la technique de la course de haies, on oublie très souvent de mentionner certains éléments très importants comme les caractéristiques biomécaniques intra-cycliques et en particulier les différentes phases des forces articulaires.

Pour notre part nous avons traité le problème de la façon suivante : partant de la relation qui existe entre la vitesse de course et les réactions d'appui, si l'on détermine les différentes phases de la force dégagée au niveau des articulations, on peut savoir comment, et en fonction de quoi s'organisent les différents éléments de la technique de course en corrélation avec sa vitesse.

Une fois ces question résolues, il devient possible de dégager certaines recommandations à l'usage des athlètes.

Notre expérience a porté sur 12 coureurs de niveaux différents.

Les réactions de l'appui ont été enregistrées à l'aide de deux plateformes de tension placées respectivement devant et derrière l'obstacle.

La course a eu lieu avec départ accroupi.

On a également procédé à une double prise de vues stroboscopique de la course de 3 athlètes, en même temps que l'on enregistrait les réactions d'appui.

A partir des données initiales, on a calculé :
-           les forces et les impulsions maximales et moyennes de trois réactions d'appui,
-           les caractéristiques temporelles et spatiales
-           les caractéristiques cinématiques ultra cycliques linéaires et angulaires
-           les forces jouant à l'intérieur des masses les forces articulaires et leurs phases, pour les différents segments des deux jambes.

CARACTÉRISTIQUES TEMPORELLES ET SPATIALES

La vitesse de franchissement des obstacles est de 6,5± 0,71 mètre/sec.
La longueur de la foulée, au moment du passage     3,47± 0,17 m.
La distance depuis l'emplacement de l'appel jusqu'à l'obstacle, et de l'obstacle jusqu'à l'emplacement de la réception est respectivement de 2,08±0,09 m et 1,39±0,13 m.

Les résultats de l'analyse corrélative et de l'analyse non linéaire et régressive n'ont pas mis en évidence de relation fiable entre la vitesse de course, la taille de la foulée de franchissement et les distances entre emplacement d'appel - obstacle et obstacle- emplacement de réception.

I1 ressort donc que la longueur de la foulée de franchissement et ses caractéristiques propres dépendent de la longueur des jambes et du style de course. Ce que viennent confirmer les données de V.BALANCINEB (1977).

Par ailleurs se sont avérées justes les conclusions de nombreux chercheurs sur le lien très étroit existant entre la vitesse de course et la durée de la phase de passage de l'obstacle où il n'y a pas d'appui (le coefficient de corrélation est ici égal à 0,86).

RÉACTIONS D'APPUI

La vitesse de course s'est avérée liée de façon positive au maximum de la composante verticale et de façon négative à la valeur absolue de l'impulsion de freinage, au niveau de la composante longitudinale de la réaction d'appui lors de l'appel (Fig. 1).

Les corrélations sont égales respectivement à 0,75 et 0,78.

En d'autres termes : les coureurs de haies de haut niveau sont moins freinés et, par là même, présentent un angle de déviation du centre de gravité beaucoup moins important.  Leur trajectoire de passage est relativement douce.

Tout cela confirme les théories de V.EISTJAKOV et de V. BREJZER (1971) concernant les divers procédés d'accélération de la vitesse lors du passage de l'obstacle.
En partant des réactions d'appui, nous avons mis en évidence un coefficient lié à la vitesse de passage de l'obstacle (relation corrélationnelle=0,82) et que l'on peut utiliser pour évaluer l'efficacité de l'action réciproque vitesse-appui.

Ce coefficient est égal à une fraction où le numérateur est la somme des impulsions de l'appel, et le dénominateur la somme des valeurs absolues de toutes les impulsions de freinage des composantes longitudinales au niveau des réactions d'appui lors de l'«attaque» de l'obstacle et de la réception après l'obstacle.

Les impulsions d'appel ont les valeurs suivantes 0,85=0,77 kgss, et 1 82±, 0,66 kgss (lors de la première et 2ème phase d'appui).  Les impulsions de freinage ont comme valeur : 6,36±3,9 kgss et 1,81 kgss (lors de la 1ère et de la 2ème phase d'appui).  Le coefficient est alors égal à 0,509±0,367.

A son tour, la diminution des valeurs absolues du freinage est déterminée par la réduction des temps de freinage (relations corrélationnelles respectivement équivalentes à 0,80 et 0,88 pour chacune des Phases).  La durée du freinage est liée négativement à la vitesse de la course (relations corrélationnelles respectivement égales à 0,72 et 0,62, pour chaque phase de l'appui).

Tout cela nous permet de tirer la conclusion suivante : les coureurs les plus qualifiés présentent un indice de freinage, lors de l'attaque, particulièrement faible; par conséquent, la perte de vitesse du centre de gravité génèrale de leur corps est elle aussi moins importante; et la trajectoire de leur passage de l'obstacle moins brusque.  Tout cela grâce à une réduction de la durée du freinage (dont les valeurs moyennes équivalent à 105±22m/sec, pour un temps d'appui de 144±45 m/s.)

L'APPEL

Il est possible de réduire le temps de freinage :
-             soit en posant la jambe d'appel plus verticalement
-             soit en augmentant la puissance au niveau des articulations de la hanche et des genoux
-             soit en conjugant les deux procédés.

I1 est évident que l'on ne peut pas faire varier indéfiniment l'angle de pose du pied.  Naturellement, il doit correspondre de façon optimale à la vitesse de la course, à la masse du corps de l'athlète et à ses capacités de vitesse force.

Dans le cas contraire , on risque de ne pas avoir suffisamment de temps pour développer l'impulsion de la force verticale (par conséquent la trajectoire de franchissement ne sera pas suffisamment haute) et l'athlète ne pourra passer l'obstacle.  Aussi, le rôle le plus déterminant lorsqu'il s'agit de réduire le temps de freinage peut être joué par les divers moments de force.

Sur la figure 1, on peut voir qu'avant la phase d'appui, au moment de l'attaque, et juste à son début les moments de force dans les articulations proximales des deux jambes provoquent leur rapprochement :
-                 au niveau de l'articulation coxo-fémorale de la jambe d'appel, le moment d'extension se développe alors que sous l'action du poids du corps et des forces d'inertie, la cuisse se plie (dessin 2)
-                 au niveau de l'articulation du genou, c'est la phase de flexion de la jambe qui se développe(dessin 1) comme si le coureur voulait «attirer l'appui sous lui».

Le moment de force au niveau de l'articulation coxo-fémorale de la jambe libre, est ici aussi développé lors de la flexion de la cuisse.

Ce sont précisémment les efforts mis en oeuvre par les articulations coxo-fémorales qui sont susceptibles de réduire le temps de freinage et d'assurer un passage rapide vers la phase d'appel.

Ici les moments de force au niveau de l'articulation des hanches coïncident avec les vitesses angulaires des cuisses (dessins 1 et 2)

Pourtant, le reste du temps cette coïncidence lors de la période d'appui est relativement insignifiante.

Si au début de la phase d'appui, la hanche de la jambe libre, sous l'action de la force exercée au niveau de l'articulation coxo-fémorale accuse une accélération de la flexion, par la suite, cependant, la progression de la vitesse est ralentie.

Cela se produit à la suite d'une brusque poussée lors de la phase d'extension qui augmente une nouvelle fois par la suite.  Ce qui entraine un ralentissement par inertie de la flexion de la cuisse.

Aussi. il faut quelque peu corriger le conseil habituellement donné «au dernier moment de l'appel, il faut veiller à produire un mouvement actif aussi bien au niveau de la jambe libre, que du buste et des bras» : en effet, cette recommandation n'est valable que pour le premier tiers de la période d'appui.

La cuisse de la jambe d'appel se détend après le premier tiers de la phase d'appui.  Mais le moment de la force au niveau de l'articulation coxo-fémorale, est orienté vers la flexion et opposé au moment de la force dans l'articulation identique de la jambe libre.

Les moments de la force au niveau des articulations distales de la jambe d'appel sont pratiquement tout le temps orientées vers un amortissement et contre une réduction angulaire dans l'articulation du genou et de la cheville.  Le pied descend au début, sous l'action du poids du corps et des forces d'inertie, alors que la jambe se fléchit (dessin 2).  L'action des différents moments de la force conduit à une flexion du pied et à un redressement de la jambe, au niveau des articulations du genou et de la cheville.

Toutes ces données nous montrent que la cuisse de la jambe d'appui ne participe pas activement à la propulsion de l'athlète (poses 2-3 dessin 1).

Ces données s'accordent, par ailleurs, avec des éléments de la biodynamique de la marche, de la marche :sportive, et de la course de sprint.(cf. V. Zaciorskij et autres. 1977).

En même temps, les articulations distales jouent le rôle de maillons dans l'organisation du mouvement d'appel vers l'avant et vers le haut.  Et c'est seulement lors de la phase suivante de la période d'appui, que le moment des forces se développe au niveau de l'articulation coxo-fémorale, et ce moment est dirigé vers une extension de la cuisse.

On n'observe rien d'analogue dans les autres modes de locomotions que nous venons d'énumérer (marche ... etc...)

Il est probable que cela est lié au caractère très spécifique du travail des bras et du buste au moment de l'appel; en tous cas, cela mérite une étude particulière.

Une des particularités les plus caractéristiques du mouvement des différents segments de la jambe libre est le geste de la jambe (littéralement «envoyée vers l'avant») qui se produit par suite d'une flexion de la cuisse et en entrainant le développement du moment d'extension au niveau de l'articulation du genou, au tout début de la période d'appui (pose 1-2 dessin 1).  Mais le mouvement de la jambe est freiné par la suite sous l'action du moment de force de flexion.

PÉRIODE SANS APPUI

Le début de cette période est caractérisé par une absence pratiquement totale de rotation au niveau de la cuisse de la jambe libre, jusqu'au moment ou le genou franchit la haie et ou le mouvement de «chasse» de la jambe se ralentit.  Les moments de la force, dans les articulations correspondantes, sont dirigés vers l'extension de la cuisse et la flexion de la jambe, c'est-à-dire : contre leurs forces d'inertie. Ils déterminent la position de la jambe libre.

Il est caractéristique qu'à partir du moment où débute le deuxième tiers de la phase d'appui et pendant toute la période d’ »envol », on enregistre une certaine activité au niveau des quadriceps (B. NIKITIN 1970) de l'extenseur de la cuisse et du fléchisseur de la jambe.

La cuisse de la jambe d'appel est fléchie sous l'action du moment de force dirigé vers la flexion.

Dans son ensemble, l'action des moments de force au niveau des articulations proximales correspondantes des deux jambes s'exerce dans des directions différentes et conduit à un rapprochement des deux cuisses.
Dès que le genou de la jambe d'appel a franchi l'obstacle, la vitesse de flexion de la cuisse décroit brutalement sous l'action du moment de force, dirigé vers son extension (pose n°6, fig. 1).  L'action du moment de flexion, au niveau de l'articulation coxo-fémorale de la jambe libre entraine un abaissement de la cuisse jusqu'à ce que le genou franchisse la haie.

La jambe se fléchit dès que le pied passe la haie (dessin 2, pose 6).

PÉRIODE D'APPUI A LA SORTIE DE L'OBSTACLE.

Ici on remarque que le mouvement de rotation de la cuisse (jambe d'appel) et du moment des forces (au niveau de l'articulation coxo-fémorale - Fig 1-2, pose 7-8) ont des directions différentes.

La cuisse de la jambe qui franchit latéralement la haie, sous l'action du moment de l'extension, s'abaisse, tandis que le mouvement de «chassé» de la jambe ralentit sous l'action du moment de flexion

Ici aussi on enregistre une action importante des muscles de l'articulation coxo-fémorale, exercée sur les cuisses des deux jambes, et qui provoque le rapprochement des deux cuisses pendant toute la durée de la période d'appui.

Au niveau des articulations distales de la jambe d'appui, les moments tendent vers l’amortissement, lui même suivi d'un mouvement de la jambe qui se repousse du sol.

Tout comme lors de la lère période d'appui, on remarque ici aussi un mouvement d'amortissement du pied suivi d'une rotation rapide dans le sens des aiguilles d'une montre.

Dans l'ensemble, on peut dire que dans le mouvement de prise d'appel, ce sont les articulations distales qui jouent le plus grand rôle.


CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS PRATIQUES

1.       Les athlètes de haut niveau passent l'obstacle en perdant moins de vitesse, au moment de l'appel.
2.      Il est possible de réduire la perte de vitesse en réduisant le temps de freinage. Cela s'obtient grâce à un effort soutenu des muscles des articulations coxo-fémorales des deux jambes afin de rapprocher les 2 cuisses au maximum. De même, on y parvient grâce aux efforts des articulations des genoux pour que la jambe d'appel se

fléchisse et que la jambe libre effectue un  mouvement de «chassé».
3.       Il est tout à fait justifié de recommander un mouvement très accentué de rapprochement des cuisses. avant et au début du mouvement d'appui lorsqu'on attaque l'obstacle.
4.       A partir du 2ème tiers de la période d'appui, il convient d'accentuer le freinaje de la jambe libre.
5.       A la descente de l'obstacle, au début de la période d'appui, il faut veiller très attentivement à rapprocher les cuisses.


10 leçons de course en durée


10 leçons de course en durée 

  • Leçon n° 1
    Notion d’allure en relation avec la fréquence cardiaque :
    • 10 minutes à 130-150 pulsations maxi ;
    • récupération : 5 minutes d’étirements (récupération semi active) ;
    • 10 minutes à 150-170 pulsations maxi ;
    • récupération : 5 minutes d’étirements (récupération semi active) ;
    • 6 minutes de course en cherchant à parcourir la plus grande distance possible : test de VMA n°1 (ou un autre test qui ne dure pas trop longtemps) ;
    • 12 à 15 minutes de marche et d’étirements ;
    • 10 minutes à 130-150 pulsations maxi.
  • Leçon n° 2
    Test n°2 de VMA (ou vérification de la VMA déterminée leçon 1 : tenir le plus longtemps possible à VMA. Si des élèves soutiennent plus de 6 ou 7 minutes le rythme imposé on sait que la VMA a été sous-estimée. Il est plus rare qu’elle soit sur-estimée).
    Suivi de :
    21 minutes à 60% de VMA suivies de 1 minute à 120% pour repérer les deux allures du test d’évaluation. ou 12 minutes à 60%, 1 minute à 120%, 9 minutes à 60%
  • Leçon n° 3 à leçon n° 7 On propose l’alternance d’un travail au seuil sur une leçon et d’un travail intermittent la leçon suivante. Le travail au seuil se fait à des allures proches de VMA. Le travail intermittent à des allures supérieures à VMA.
  • Leçon n° 8
    Travail au seuil + Travail intermittent :
  • 3 fois 1 minute à 120% de VMA entrecoupées de 4 minutes de récupération ;
  • 9 minutes à 70% ;
  • 3 fois 1 minute à 120% de VMA entrecoupées de 4 minutes de récupération ;
  • 5 minutes, puis 6 minutes, puis 7 minutes à 80 ou 85% de VMA (et redescendre).
  • Leçon n°9
    Passage du test pour essai..
    Organisation de l’observation.
  • Leçon n°10 Évaluation 

Le saut en Longueur

Le saut en longueur

Saut en longueur

   Le saut en longueur

Définition de l'activité

Activité de bondissement qui consiste en une auto-projection du corps dans l'espace afinde franchir la plus grande distance possible à partir d'un appel le pied en deçà d'une ligned'appel.L'activité peut donc se caractériser comme une liaison course d'élan – impulsion versl'avant et le haut, l'appel se faisant sur un pied en deçà d'une ligne d'appel dont l'objectifest de projeter son corps le plus loin possible.


                                                                                                                                   Historique

Le saut en longueur est dans certaines parties du monde associé au saut d’un kangourou, mais l’être humain ne possède pas les mêmes facultés que cet animal et pourtant, il se défend bien dans cette discipline.
Ce sport est une épreuve d’athlétisme dont la particularité est de pouvoir parcourir la plus grande distance par le biais d’un saut avec élan ou sans, mais toujours en partant d’une ligne précise afin que tous les participants puissent être au même niveau.
Cette discipline est pratiquée depuis des siècles déjà. Saviez-vous que le saut en longueur était déjà inscrit aux Jeux olympiques antiques (seuls les représentants des différentes cités grecques pouvaient y participer) 
L’homme de tout temps a eu recours à cette pratique, depuis les temps préhistoriques, ne serait pour pouvoir s’échapper parcourir une distance faite d’obstacle, sauter une rivière et j’en passe.

Les records du monde

L'activité saut en longueur est une activité qui repose pour beaucoup sur les qualités de
vitesse du sauteur. Le record du monde en subit les conséquences, puisque l'évolution
des meilleures performances mondiales se fait relativement lentement :

HOMME
- 7,05m par J. LANE en 1874 
- 8,13m par J. OWENS en 1935
- 8,90m, le saut "historique" de B. BEAMON en 1968
- Record du monde actuel : 8,95m par M. POWELL en 1991
FEMME
-la Russe Galina CHISTYAKOVA avec une distance de 7,52 mètre

Règlement

1.    Le sautoir : La piste d'élan aura une largeur minimum de 1,22m. La longueur de la course d'élan sera illimitée. La longueur minimum à prévoir sera de 40 mètres. La tolérance maximale pour l'inclinaison latérale des pistes ne devra pas dépasser 1/100 et l'inclinaison descendante globale dans le sens de la course ne devra pas dépasser 1/1000.
La planche d'appel sera faite de bois ou de tout autre matériau approprié et mesurera 1,21 – 1,22m de long, 198 – 202 mm de large et 100 mm d'épaisseur. Elle sera peinte en blanc.
La planche de plasticine (qui sert à vérifier si le saut est mordu ; ndlr). Celle-ci consistera
en une planche rigide, d'une largeur de 98 à 102 mm et d'une longueur de 1,21 à 1,22 m
qui sera garnie à sa partie supérieure d'une couche de plasticine ou de tout autre matériau approprié. La face supérieure de cette couche s'élèvera, dans la direction de la course, selon un angle de 30° depuis le niveau de la planche d'appel pour atteindre une hauteur une hauteur maximum de 7 mm, par rapport à ce niveau. La couche de plasticine pourra être aplanie à l'aide d'un rouleau ou d'un grattoir approprié, afin d'effacer les empreintes faites pas les pieds des concurrents. La zone de chute devra mesurer au moins 2,75 m de largeur et la piste d'élan devra, si possible, être placée de manière telle que son axe prolonge celui de la zone de chute.
en une planche rigide, d'une largeur de 98 à 102 mm et d'une longueur de 1,21 à 1,22 m qui sera garnie à sa partie supérieure d'une couche de plasticine ou de tout autre matériau approprié. La face supérieure de cette couche s'élèvera, dans la direction de la course, selon un angle de 30° depuis le niveau de la planche d'appel pour atteindre une hauteur une hauteur maximum de 7 mm, par rapport à ce niveau. La couche de plasticine pourra être aplanie à l'aide d'un rouleau ou d'un grattoir approprié, afin d'effacer les empreintes faites pas les pieds des concurrents. La zone de chute devra mesurer au moins 2,75 m de largeur et la piste d'élan devra, si possible, être placée de manière telle que son axe prolonge celui de la zone de chute.
2.         2-  La mesure d'un saut  Tous les sauts seront mesurés à partir de la marque la plus proche dans la zone de chute par une partie quelconque du corps ou des membres jusqu'à la ligne d'appel ou son prolongement, et perpendiculairement à cette ligne."Afin d'assurer un mesurage correct de chaque saut, il est essentiel que la surface du sable dans la zone de chute soit contrôlée correctement, en ce qui concerne son niveau avec la planche d'appel.Cas particulier de mesure ou d'annulation du saut :
a) le sauteur a pris son appel sur la planche d'appel, mais retombe en dehors du prolongement de la piste d'élan tout en restant dans les limites de la zone de chute. La planche d'appel est prolongée latéralement et la mesure est prise perpendiculairement à cette ligne en suivant les règles habituelles
b) Le sauteur s'est élevé avant d'atteindre la planche d'appel. À partir du moment où la réception se fait dans la zone de chute, la mesure est effectuée mais à partir de la planche d'appel et non du point de départ du saut.
c) Le sauteur retombe dans la zone comprise entre la planche d'appel et la zone de chute (cas plus fréquent en triple-saut). Le saut est considéré comme non-valable
d) Lors de la réception, une partie du corps du sauteur touche en dehors de la zone de chute, plus près de la ligne d'appel que la marque laissée dans la zone de chute. Le saut est "manqué".
e) Même cas, mais la partie du corps touche plus loin que l'endroit de chute. Le saut est mesuré suivant le cas a)
f) Après la réception dans la zone de chute, le sauteur revient en arrière à l'intérieur de celle-ci. Le saut est "manqué".
g) Le sauteur prend son appel à l'extérieur de la piste d'élan à côté de la planche
d'appel. Le saut est "manqué".

Analyse technique

Le saut en longueur se constitue autour des trois phases classiques des sauts athlétiques
1) La course d'élan
2) La préparation à l'appel et l'appel
3) La phase aérienne

           La course d'élan

a-Longueur

En moyenne, elle comprend pour les meilleurs sauteurs et sauteuses entre 19 et 23 foulées ce qui correspond à plus de 40 mètres pour les hommes et 35 mètres pour les femmes. On constate que la longueur de la foulée en saut en longueur est plus importante qu'en course de vitesse.

b-Vitesse
Généralement, deux phases se succèdent : une liée au gain de vitesse (accélération) caractérisée par un axe du corps orienté vers l'avant et une recherche de vitesse, l'autre, qui lui succède, orientée par la recherche de l'attitude préparatoire au saut et au maintien de la vitesse acquise (les 6 à 8 dernières foulées).

c-Précision
Le seul fait de poser le pied au plus près de la ligne d'appel n'est pas l'objectif du sauteur. Si le sauteur pour ce faire, doit perdre de la vitesse ou piétiner à l'approche de la ligne d'appel, s'il est obligé de fixer le regard sur la planche et de créer, en conséquence une flexion dorsale, la précision obtenue ira à l'encontre des objectifs recherchés. Cette précision s'obtient donc sans nuire aux autres secteurs du saut. Le travail de répétition de la course et l'éventuelle adjonction de marques de passage intermédiaires semblaient jusqu'à maintenant un élément essentiel pour obtenir cette précision. Certains points sont maintenant soumis à la critique scientifique.

d-Attitude
L'attitude de course en saut en longueur se particularise de celle de vitesse tout en en gardant un certain nombre de caractéristiques :
- Le bassin est très haut placé – le passage du bassin au-dessus de l'appui se fait jambe quasiment tendue et sur l'avant-pied afin de favoriser le maintien de la vitesse et de préparer le placement à l'appel , les genoux sont hauts et le cycle jambe de la foulée est un cycle antérieur
- Les bras sont relâchés et participent à l'équilibre général
- Le regard est horizontal.

La préparation à l'appel

Afin de produire une élévation lors de l'appel, on constate de la même manière qu'au Fosbury une recherche d'abaissement du C.G. Sur l'avant-dernier appui. Cet abaissement doit cependant, en aucun cas, provoquer des ruptures dans le déplacement horizontal du sauteur. 
il s'inscrit dans la course, modifiant son aspect (foulée dite "boiteuse") mais pas la vitesse de déplacement. L'exécution juste de cette phase est un élément essentiel de la performance.
L'appel
La position du sauteur au moment précis où il touche la planche d'appel est une position
caractéristique :
Le pied, est posé dans l'axe d'élan, soit à plat, soit avec une légère prédominance avant-pied, mais avec une prise d'avance significative.
La jambe d'appel est presque complètement tendue et très oblique vers l'avant. Elle est posée activement par un petit mouvement qui l'a rabattue d'avant vers l'arrière(le griffé). Ce rabattement a pour objectif de diminuer l'effet de blocage sur la planche et donc de minimiser la perte de vitesse
Le buste s'incline vers l'arrière, d'autant plus de la préparation à l'appel a été négociée sans heurt,
La jambe libre est fléchie et à la traîne, l'écart entre les deux cuisses – le compas –est plus grand que dans la course d'élan. Pendant que le grand axe pivote autour du pied d'appel, le sauteur va chercher à se relever vers l'avant et vers le haut. Le bassin continue a progressé vers l'avant et même à monter sur une courbe à pente douce. Cette première phase d'appel se termine lors du
passage du CG. Au-dessus de l'appui. La 2ème phase d'appel se situe au-delà du passage du CG.
     à la verticale du pied d'appel :
- le bassin poursuit son mouvement vers l'avant, mais il monte sur une pente plus raide
- le tronc résiste à la poussée ; il ne casse pas au niveau des hanches. Les segments libres jouent un rôle important dans l'absence de cassure en allégeant le corps parleur trajet et leur blocage.
- La jambe libre pointe vers l'avant et le haut par le genou
- La rotation longitudinale du bassin occasionnée par le lancer de jambe libre est compensé par une rotation inverse au niveau des épaules initiée par le bras opposé (main qui pointe devant l'œil comme pour regarder sa montre).

La phase aérienne et la réception

La phase aérienne se constitue dans deux temps d'action successifs :
 L’extension et le ramené.
L'extension – ou le pédalage qu'offrent certains sauteurs – a but fonction de minimiser la
vitesse de rotation avant qui apparaît mécaniquement lors de l'appel. Celle-ci, si elle
n'était pas contrôlée amènerait le sauteur à "piquer du nez" lors de la phase aérienne et
le mettrait dans de mauvaises conditions pour effectuer le ramené.
Le ramené s'effectue relativement tardivement dans la trajectoire. Son objectif est de
"refaire" apparaître de la vitesse de rotation avant afin de permettre au sauteur de retomber au niveau de ses pieds et non en arrière comme l'absence de ramené le produirait.
            Les deux phases font intervenir le même principe mécanique de conservation du moment    
            cinétique (produit du moment d'inertie par la vitesse de rotation / axe défini). Dès que            
            l’auteur se retrouve en phase aérienne, et du fait qu'aucune aide extérieure peut lui être 
             apportée, le moment cinétique sera constant. En étudiant les deux termes du produit, si l'un 
             augmente, l'autre diminue et inversement. Ainsi, en augmentant le moment d'inertie 
             (éloignement de masse / CG), la vitesse de rotation diminue, c'est la justification des 
             opérations de la première phase. Plus le moment est faible, plus la vitesse augmente, c'est le 
              principe de la 2ème.

Analyse didactique

La liaison entre les différentes phases, comme dans n'importe quel saut athlétique,
interdit un travail séparé de chacune des phases. Toutes les situations devront proposées
un élan, un appel et une phase aérienne. Cependant, l'élan pourra être plus ou moins
long, plus ou moins rapide, la phase aérienne pourra être orientée pour travailler l'angle
de décollage.

Problème fondamental

Trouver le meilleur rapport possible entre une vitesse horizontale, un angle d'envol et son potentiel physique afin de franchir la plus grande distance possible.
- on ne peut pas s'élever sans vitesse
- on ne peut pas s'élever sans perdre de la vitesse
- MAIS il faut s'élever pour aller loin
- MAIS … il faut aller vite pour aller loin.
Ce qui va nécessiter de la part de l'apprenant :
• Une modulation de la vitesse d' effectuation,
• Une élaboration de compromis dans la relation trajet / trajectoire au niveau des postures d'effectuation, d'une impulsion dynamique optimum, de la vitesse de réalisation
Principes de détermination des objets à enseigner – secteur d'identification
des contenus d'enseignement

Les points-clés de chacune des 3 phases constitutives du saut en longueur peuvent servir
de base d'identification
a) Élévation au moment de l'appel
b) Précision et attitude dans la course d'élan
c) Comportements de gestion des rotations en phase aérienne.
Élévation au moment de l'appel
La composante horizontale de la vitesse d'envol est issue de l'élan. Présente dès que le saut se fait en liaison avec la course, elle ne redeviendra un enjeu d'apprentissage que lorsqu'une augmentation de la vitesse d'élan sera nécessaire à l'amélioration de la performance (niveau déjà expert scolaire) ou dans les procédures d'entraînement de sauteurs confirmés. Le problème essentiel auquel le débutant doit être confronté est celui de la recherche d'élévation au moment de l'appel et de sa préparation : comment mettre en place l'élévation nécessaire à la performance alors que la vitesse de course tend à aplatir l'angle initial d'envol ? Quatre éléments (contenus d'enseignement) doivent être envisagés :
1. Prise d'avance du pied d'appel / bassin. Le pied d'appel doit se poser suffisamment en avant de la projection verticale du bassin afin de pouvoir créer une réorientation. Cette prise d'avance ne doit cependant pas se faire au détriment de la vitesse (blocage sur la planche quand le sauteur utilise une amplitude exagérée dans la dernière foulée) 
2. Abaissement sur l'avant-dernier appui. La mise en place d'un "tremplin" sur lequel le CG. Du sauteur va monter passe par l'abaissement sur l'avant-dernier appui. Une flexion de la jambe d'appui peut apparaître à la vidéo, sans qu'elle subisse une surcharge qui empêcherait la remontée du CG.
3. Alignement pied d'appel, bassin, épaules, tête en finale d'appel. Toute intervention du sauteur qui se fait en rupture avec la recherche de cet alignement final, nuit à la composante verticale du saut. Un regard tardif sur la planche ou sur la zone de réception génèrent une flexion du dos, Un bassin placé trop bas lors de l'appel ou une anticipation du ramené dès la phase d'appel sont des éléments qui empêchent l'alignement. Le sauteur doit ainsi maintenir le plus longtemps la montée du CG. Lors de l'appui en soulevant les épaules, le tronc et la tête.
4. Allègement par la jambe libre et le bras imposé. En relation avec 3. Les segments libres vont intervenir dans l'effort d'allégement en étant lancés puis fixés. L'action d'élévation sur la planche d'appel peut être décrite comme une action d'appui sur la planche au niveau des intentions mobilisées par le sauteur. L'image du griffé peut amener une représentation erronée de l'action dans la mesure où le seul fait de donner de la vitesse avant vers arrière, au pied d'appel risque de provoquer une rupture de l'alignement du tronc (déséquilibre avant) et renforcer la composante horizontale du saut au détriment de la recherche d'élévation.
Précision et attitude dans la course d'élan
La course d'élan joue un rôle important dans la performance. Réglementairement, cependant, le saut est mesuré à partir d'une ligne d'appel (si l'appel est pris très en avant de cette ligne, la performance mesurée est très en dessous du saut réel ; si la ligne est franchie, le saut est considéré comme nul). Moins l'écart entre l'appel et la ligne d'appel est grand, plus le saut mesuré va se rapprocher du saut réel. Le sauteur a donc tout intérêt à être relativement précis par rapport à la ligne d'appel.
1. La prise de marques précises (+ marques intermédiaires ?). L'utilisation de marque de départ est une obligation fonctionnelle de l'activité. Une course qui doit s'effectuer à haute vitesse et sur une distance relativement longue ne peut pas être régulée au fur et à mesure de son déroulement. Le calcul d'un endroit précis de départ et d'une forme de départ (pré-élan, …) doit se faire assez rapidement afin que le saut puisse se dérouler dans des conditions proches de foulées.
2. Le timing des foulées durant la course d'élan. En scandant mentalement le rythme de pose des appuis, le sauteur devrait exercer un contrôle sur le rapport amplitude –fréquence, gage d'une précision plus grande. Les premières foulées se révèlent les plus difficiles à gérer. En fonction de multiples facteurs, liés à l'état d'échauffement, de préparation physique, de motivation, de qualités techniques de contrôle des actions, ces foulées pourront être une source d'erreur importante. Le "cérémonial" d'avant-saut sert, entre autre à se plonger mentalement dans le saut. Le respect de la marque d'élan peut être également un élément de difficulté

3. La possibilité de recommencer de manière stable la course d'élan. En complément du point précédent, la possibilité de reproduire quelques soient les conditions de saut, ou de s’adapter à n'importe quelles conditions, permet au sauteur de maintenir une précision suffisante au niveau de la course. La présence d'un vent contraire, d'un vent favorable, ou d'une absence de vent ne doit pas occasionner une impossibilité de l’autre. L'adaptation aux différentes conditions sera Cette précision ne doit se faire au détriment de la vitesse (conflit vitesse – précision)

1- Attitude haute. Même si les qualités de vitesse sont essentielles dans la production
d'une bonne performance, le saut en longueur au niveau de son élan a des particularités par rapport aux courses de vitesse sur piste. La recherche de vitesse se fait en complément à celle de préparation du saut. L'attitude de course doit donc répondre à deux objectifs complémentaires : celle du maintien d'une haute vitesse et celle de placement du bassin et du tronc pour gérer l'élévation. Le bassin devra être en position haute, la course se faisant sur l'avant-pied et avec prédominance du cycle antérieur. La course donne l'image d'une course en traction, le cycle jambe est plutôt antérieur, les trajets des pieds au moment de la reprise au sol vont de l'avant vers l'arrière et les genoux sont hauts.
 2- Relâchement. Les membres supérieurs servent pour l'équilibration et la motricité par
blocage. L'ensemble de l'activité de course se fait sans crispation ni raideur.
3-Disponibilité. La course d'élan, comme son nom l'indique n'est pas qu'une course, elle
est orientée par la notion d'élan. Certaines actions spécifiques au saut vont devoir être effectuées lors de la préparation à l'appel et l'appel. Le sauteur doit adopter une course qui le rende à la fois "coureur sprinter" et sauteur". Cette disponibilité se verra dans l'impression de fluidité et de légèreté de la course.

Comportements de gestion des rotations en phase aérienne
L'objet d'enseignement de ce secteur au niveau scolaire se situe dans la notion de rythme des actions en phase aérienne. Le rythme de mobilisation à envisager est le "long… vite", long sur toute la phase d'extension et vite sur la phase de ramené. Le sauteur débutant a tendance à anticiper la phase de ramené (et la phase de réception). Ce faisant, il provoque une augmentation de la vitesse de rotation et se met en difficulté sur le ramené dans la mesure où le tronc ayant tourné, n'est plus vertical au moment du déclenchement.

Niveau de
pratique
Comportements observables –
caractéristiques initiales
Objectifs
Critères et indicateurs de réussite
Niveau 1
Le sauteur ralentit à l'approche du
sautoir – il piétine, hésite, a peur de
la fosse de sable – Le saut est soit
plat (en seule continuité avec la
course) soit haut (blocage à l'appel)
Supprimer les contraintes liées au
dispositif de la situation de
référence
Sauter sans ralentir lors de l'appel
Niveau 2
L'enfant n'a plus peur. Il effectue un
saut dans la fosse mais en
piétinant, en cherchant son pied
d'appel
Sauter le plus loin possible
Connaître son pied d'appel
Courir sans ralentissement sur zone
d'appel de 1m
Niveau 3
L'enfant ne piétine plus, il connaît
sa jambe d'appel mais le saut
donne priorité à la réception, il est
effectué groupé.
Dissocier les actions des segments
Poussée jambe d'appel et montée de
jambe libre
Amélioration de la performance
Niveau 4
L'enfant pousse sur la jambe
d'appel, il monte la jambe libre mais
les actions ne sont pas complètes et
l'élan est étriqué
Augmenter la vitesse d'impulsion
Accélération de la prise d'appel
Amélioration de l'impulsion
Plus grande régularité dans les sauts
Niveau 5
L'impulsion est dynamique, la
liaison course d'élan / impulsion est
meilleure mais les performances
sont inconstantes, la réussite
irrégulière.
Mise en place des projets
techniques
Amélioration de la performance
Régularité des performances avec
course étalonnée

Le saut en longueur



hypnosport

Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *

Fourni par Blogger.
Javascript DisablePlease Enable Javascript To See All Widget